Neuf années à travers les tempêtes, les rires et les larmes. Tu as été mon ancre, ma montagne immobile, ma refuge. Même quand j’étais invivable, tu m’as aimé. Aujourd’hui, tu t’en vas vivre ta vie, et même si j’ai peur, je suis heureux que tu t’offres la liberté.

Je croyais avoir trouvé la paix, puis l’amour est arrivé comme un ouragan dans un temple zen. Tout remonte, tout déborde : blessures, désirs, cris silencieux. L’éveil, ce n’est pas flotter au-dessus du chaos… c’est y plonger, le cœur ouvert, en riant parfois, en pleurant souvent, mais toujours vivant.

Foudroyé par un amour déchaîné, je chute en spirale dans un opéra grandiose d’absurde et de grâce. Chaque douleur m’écorche, chaque rire me sauve. La vie déborde, me traverse, me transfigure. Je ne contrôle rien, et c’est sublime. L’amour me consume, et dans ses flammes, je deviens vivant.

Il croyait l’amour mort, relégué aux souvenirs jaunis d’un radiateur de lycée. Et puis elle est apparue, surgie du néant numérique, le cœur en feu. Un voyage, un saut dans le vide, une renaissance. Il aime à nouveau. Il marche enfin, le cœur battant. Et cela suffit.

Tu veux enfin t’aimer tel que tu es ? Même ruiné, paumé ou connard certifié ? Grâce à moi, vis ta vie de loose avec panache ! Finis les complexes, vive la médiocrité éclairée ! Plus tu déconnes, plus tu rayonnes. Lâche prise, accepte tout : tu es déjà parfait.

Elles sont revenues, tranchantes et fières, ces émotions enfouies. J’ai voulu fuir, contrôler, nier. Mais en les accueillant enfin, une paix inattendue s’est révélée. Je ne suis plus englouti, mais traversé. Le chaos devient danse, la douleur devient vie. Et dans ce tumulte, je retrouve ma place, pleinement vivant.

Je ne veux rien de toi, sinon ta vérité nue. Ni changement, ni masque. Tu es complet, même dans tes silences. Aimer sans condition, c’est te laisser libre, même loin, même flou. L’acceptation n’attend rien. Elle accueille. Elle bénit. Elle voit l’être avant le faire. Et dit simplement : oui.

Hier, j’ai marché parmi les morts-vivants du quotidien, dans un EHPAD où le temps se délite et la dignité vacille. Entre couches pleines et regards absents, j’ai perçu une fragile beauté. Celle qui subsiste malgré l’oubli, malgré la lenteur, malgré tout. Une lumière têtue au cœur du crépuscule.

Coincé dans Jumanji : Édition Sentimentale, je joue ma vie en messages, oscillant entre espoir et naufrage. Chaque « vu » est un piège, chaque « ok » une claque. Je cours vers l’imprévisible, accro à cette quête absurde, en espérant un miracle ou, au pire, une scène digne d’un final Netflix.

Dans un monde d’illusions et de pixels, un roi en carton part à la conquête de lui-même. Entre extase mystique, solitude numérique et amour virtuel, il tombe le masque. Un récit drôle et sincère, où la fragilité devient force et l’ironie un chemin vers la vérité. 100 % humain, 0 % filtre.

Bisounours cœur m’a regardé droit dans les yeux, il a rigolé, m’a foutu un grand coup de pied et s’est barré. J’étais bien. J’avais mon

Me voilà, le torse bombé, la tête haute, sûr de moi et de mon génie nutritionnel. Car oui, mesdames et messieurs, je ne mange pas

La crasse, ah, cette douce amie. Ce manteau invisible, mais ô combien présent, que j’ai porté comme un insigne d’isolement. Avant mon rétablissement, je vivais

Autrefois, mon emploi du temps était d’une simplicité monastique : me lever (optionnel), allumer un joint (indispensable), regarder des films (obligatoire), sombrer dans l’oubli alcoolique

Il y a cette chose, tapie dans mes entrailles. Une créature informe, une angoisse sourde qui palpite et se love quelque part entre mon bas-ventre

Me voilà assis, les yeux clos, prêt à plonger dans la grande aventure du silence intérieur. J’ai lu, j’ai entendu, j’ai compris : le corps