Je ne veux rien de toi, rien d’autre que ce que tu es. Ni plus doux, ni moins rude, ni plus proche, ni plus lointain.
Je ne veux pas te sauver, ni être sauvé par toi. Tu es l’océan, je suis le vent, Nous nous croisons sans nous emprisonner.
Aimer sans condition, c’est te laisser libre, Libre d’être entier, même loin, Libre d’être toi, même si cela me trouble.
Il n’y a rien à changer, rien à corriger, tu es une œuvre déjà parfaite, Puisque la vie t’a voulu ainsi.
Si ton ombre m’effraie, je m’éloigne sans te juger. Si ta lumière m’éblouit, je l’accueille sans la réclamer.
L’acceptation est un calice, ouvert, offert, sans résistance. C’est la matrice du monde, L’endroit où tout naît et renaît, où tout est accueilli sans condition.
Si la nature t’a créé ainsi, c’est que l’univers te veut tel que tu es, sans retouche, sans masque, Juste toi, entier, intact, désiré par l’existence elle-même.