L’art de s’autodémystifier : une œuvre subtile et vivifiante qui grignote mes entrailles en profondeur.

Il était une fois dans un monde étincelant de transparence, les anecdotes d’un narcissique autoproclamé roi, trafiqué, retouché et édulcoré à grand renfort d’intelligence artificielle photoshopée.

Notre héros, un chevalier en carton dopé aux effets spéciaux hollywoodiens, s’inventait une légende quasi mythique finissant par le fatiguer lui-même.

Il était éveillé, stable, paisible et joyeux, un homme ayant transcendé la souffrance existentielle. Un maître parmi les maîtres. En effet, il était facile pour lui de toucher le nirvana, l’extase ultime, le moment présent… A condition de rester chez lui, à condition de rester hors du monde, à condition de ne rien désirer, à condition de ne surtout pas goûter l’existence. Comme Hänsel et Gretel avec la maison en pain d’épices, il venait de réveiller l’ogre…

Un beau jour sans crier gare, un éclair frappa sa porte le sortant soudain de sa torpeur mystique. Une femme virtuelle entra dans sa vie, sans doute venue d’ailleurs pour lui rappeler l’existence charnelle. Son pouvoir si intense fit voler en éclats le costume de vertu monastique de notre aventurier. Vertu, rappelons le, savamment gagnée au prix de combats épiques contre les dragons les plus impitoyables.

Aussi aisément qu’un miroir se brise, il se mit à désirer, à espérer, à attendre comme un enfant devant une crème glacée.

Un gouffre digne du Mordor s’ouvrit alors sous ses pieds. Quelle aubaine, lui qui cherchait un anneau pour les gouverner toutes! Il n’y trouva finalement, aucun pouvoir, aucun Gollum, aucun anneau magique, seulement une impuissante et profonde solitude.

Il était écrivain et comique à ses heures et se voyait déjà détenteur du prix Goncourt. Malheureusement il utilisait l’intelligence artificielle pour retravailler ses textes car sa plume n’était pas si belle. Son orthographe? N’en parlons pas! Une catastrophe, un acte de pure malveillance pour celui qui chérit l’écriture.

Il aimait se montrer de manière théâtrale et grandiloquente sur les réseaux sociaux car dans la vraie vie il était plus timide qu’une chauve-souris au soleil.

Avoir de nombreux followers et des discussions à n’en plus finir avec des amis imaginaires était un sport qu’il chérissait particulièrement. Une manière maladroite et carrément vaine de fuire un cruel vide intérieur, un abysse peuplé de peurs sur sa propre valeur.

Notre héros, maintenant drapé dans sa propre nudité tel un Diogène dans son tonneau, avance vulnérable comme un aveugle dans un monde étranger. Il cherche un homme, un vrai, oubliant que c’est lui-même qu’il attend.

Par cet écrit fort salutaire, notre protagoniste voit son armure exploser en mille éclats de verre laissant apparaître une fragilité patente, une sensibilité extrême mais aussi un nouveau rayon de soleil.

Les choses ainsi dites, notre guerrier de coton peut joyeusement repartir de plus belle à la conquête du réel, un quartier qu’il ne maîtrisait assurément pas encore.

Ce texte n’a pas été modifié par l’IA, les fautes d’orthographe ont été corrigées par une vraie humaine, en l’occurrence Fanny Hoyois ma colocataire et l’image ne vient pas de Dall E. Publication 100% IA et gluten Free

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